Malgré des périodes de repos, des heures suffisantes de sommeil et même des vacances vous êtes toujours en baisse d’énergie. Dans ce cas, la détoxication cellulaire s’impose.
L’accumulation de déchets intracellulaires handicape le fonctionnement des mitochondries qui produisent l’énergie nécessaire pour toutes vos activités. Si les cellules sont encombrées de déchets, les mitochondries ne peuvent pas fonctionner efficacement. Il est donc nécessaire de débarrasser les cellules de leurs déchets pour rétablir une production efficace d’énergie.
Pour la plupart, les déchets intracellulaires sont des protéines inutiles ou défectueuses. Mais, comment se retrouvent-ils dans les cellules ?
Les aliments sont dégradés en acides aminés dans l’intestin grêle et véhiculés jusqu’aux cellules par le sang. Avec ces matériaux, la cellule va synthétiser de nouvelles protéines. Tout naturellement, une quantité considérable de protéines défectueuses est produite lors de ce processus de synthèse. De plus, un régime alimentaire à base de produits d’origine animale, d’aliments transformés industriellement, oxydés ou contenant des OGM favorise la production de protéines défectueuses et de résidus non complètement dégradés.
Au fur et à mesure que nous vieillissons, les déchets cellulaires augmentent et deviennent toxiques. Au-delà de 40 ans, l’accumulation des déchets altère les activités cellulaires et nous rend alors vulnérables à la fatigue et à la maladie. Cette fatigue résulte de la diminution de la production d’énergie (ATP) par les mitochondries.
La bonne nouvelle, c’est que nous disposons d’un système naturel de traitement des déchets à l’intérieur même de nos cellules.
En fait, c’est un système qui permet de recycler et de réutiliser les déchets intracellulaires.
Le nettoyage intracellulaire s’effectue grâce à l’interaction de trois systèmes :
- La déchiqueteuse, l’enzyme protéase qui dégrade les protéines endommagées et superflues.
- L’usine de recyclage, l’autolyse qui capture les mitochondries détériorées, les particules alimentaires et autres déchets, les décompose et les recycle pour en faire des protéines utilisables par la cellule.
- La poubelle intracellulaire, le lysosome qui digère les organites détériorés, les particules alimentaires, les virus et les bactéries.
Comment pouvons-nous déclencher ce mécanisme de recyclage pour détoxiquer nos cellules ?
Selon le professeur Noboru Mizushima, de la faculté de médecine de Tokyo, l’autolyse est activée en période de disette. C’est un mécanisme de survie mis au point par le corps humain pour survivre aux périodes de pénurie alimentaire que nos lointains ancêtres enduraient régulièrement.
Le fait de prendre régulièrement trois repas substantiels par jour inhibe l’activité de l’autolyse et au bout d’un certain temps, contribue à l’accumulation des déchets intracellulaires. Ce qu’il faut, c’est d’avoir assez faim pour déclencher l’autolyse, ce qui est obtenu par un léger manque de nourriture.
Réduire l’apport calorique quotidien, sauter un ou même deux repas n’entraîne pas de conséquence négative. C’est même tout le contraire. Une preuve a été apportée par l’analyse de la situation à Cuba, qui a vécu, après l’effondrement de l’Union Soviétique, une sévère période de rationnement alimentaire. Entre 1980 et 2005, l’apport calorique quotidien a été réduit d’un tiers alors que la population d’adultes physiquement actifs passait de 30 à 67 %.
La conséquence a été spectaculaire en termes de santé : la prévalence de l’obésité a décliné de 14 à 7 %. La mortalité a chuté entre 1997 et 2002, de 51 % pour le diabète, de 35 % pour les maladies coronariennes, de 20 % pour les infarctus et de 18 % pour toutes causes. Ces résultats positifs sur la santé peuvent être attribuables en partie au fait que la restriction calorique augmente le nombre de mitochondries et réduit la production de l’hormone IGF-1 (insulin-like growth factor-1).
En revanche, on constate une augmentation continue des maladies chroniques dans les sociétés occidentales caractérisées par une alimentation trop calorique, riche en graisses et en sucres et par une activité physique insuffisante.
Ces faits semblent donc confirmer, ce à quoi un vieil adage nous met en garde, à savoir, que nous creusons notre tombe avec nos dents !!!
Nous mangeons trop et trop souvent et ce qu’il faut apprendre, c’est comment moins manger pour désintoxiquer les cellules et revitaliser le corps. Une façon simple de créer artificiellement un état de manque de nourriture, c’est de pratiquer le mini-jeûne, tel que proposé par le Dr. Hiromi Shinya, gastroentérologue de réputation internationale.
Le principe de base est simple. Il s’agit de s’abstenir de manger pour une période de 15 à 18 heures. Par exemple, vous terminez votre souper à 18 heures et vous prenez votre prochain repas qu’à midi le lendemain. Dans la soirée, ainsi que le lendemain matin, vous buvez de ½ à ¾ de litre d’eau alcaline ionisée (PH 8.5) à la température de la pièce. Le matin, vous mangez une portion de fruits frais et riches en enzymes (kiwi, figue, papaye, ananas). Enfin, vous prenez un repas du midi normal et un souper léger.
Vous pouvez, si cela vous convient mieux, prendre votre prochain repas qu’à 6 heures le lendemain matin après avoir terminé votre repas du midi de la journée précédente, donc en vous abstenant de souper.
Cette deuxième option, est d’ailleurs plus conforme avec la recommandation populaire de déjeuner comme un roi, de dîner comme un prince et de souper comme un valet.
Renouvelé deux ou trois fois par semaine, ce cycle de mini-jeûne revitalisera vos cellules et les maintiendra sans < déchets > toxiques.
Vous serez étonné de constater le regain d’énergie tant physique que psychique que vous obtiendrez. En bonus, vous allez fort probablement perdre du poids et améliorer votre état général de santé tout en économisant du temps et de l’argent.
Je crois même, que tous ces bénéfices vont faire en sorte, que vous allez adopter le mini-jeûne comme un nouveau mode de vie.
Il existe un coenzyme, le coQ10 qui protège et aide les mitochondries, les mini-centrales énergétiques, à produire de l’énergie sous la forme d’ATP (adénosine triphosphate). Le coQ10 est fabriqué par le foie et se trouve partout dans le corps, d’où son autre nom <ubiquinone> qui veut dire omniprésent.
Plus précisément, le coQ10 aide les mitochondries à convertir les graisses et les sucres en ATP, principale source d’énergie de toutes les fonctions du corps : musculaire, cardiaque, hépatique, rénale, cérébral, immunitaire, de détoxification et de réparation.
Le coQ10 est un puissant antioxydant qui protège les mitochondries des dommages de l’oxydation en transférant ses électrons pour neutraliser les radicaux libres. Des radicaux libres sont en effet produits comme déchets lors du fonctionnement normal des mitochondries. Et s’ils ne sont pas neutralisés, ils provoquent alors des lésions sur leur ADN. Des mitochondries dont l’ADN a subi des lésions perdent considérablement en efficacité et ne fournissent plus autant d’énergie qu’auparavant. S’installe alors un cercle vicieux : plus les mitochondries fonctionnent mal, plus ils produisent de radicaux libres et plus le problème s’aggrave. À grande échelle, c’est le corps entier qui va manquer d’énergie et fonctionner au ralenti.
Les mitochondries sont présentes en quantité importante chez les jeunes personnes, entre 2,000 et 2,500 par cellule et plus encore, pour les cellules des organes les plus actifs. Et combien d’ATP produisent-elles par jour pour satisfaire les besoins énergétiques du corps ? L’équivalent de votre poids corporel ! Mais avec l’âge, les mitochondries disparaissent peu à peu. De plus, celles qui restent sont moins efficaces et produisent plus de radicaux libres.
Qu’en est-il de la production du coQ10 ? À 50 ans, vous produisez 25 % moins de coQ10 qu’à 20 ans et à 80 ans, la diminution peut atteindre 65 %. Avec moins de coQ10, le corps parvient difficilement à régénérer les antioxydants (vitamine E, C, polyphénols) et la production d’ATP est fortement entravée.
La diminution et la perte d’efficacité des mitochondries expliquent pour une grande partie les symptômes du vieillissement et la sensation de perte de vitalité qui l’accompagne.
Pour toutes ces raisons, un supplément de coQ10 peut être bénéfique. Il est recommandé de prendre la forme naturelle qui provient de nutriments fermentés grâce à des levures. Il est également recommandé pour les personnes âgées de choisir de l’ubiquinol, qui est la forme prête à utiliser par la cellule, car le vieillissement limite la capacité de conversion de la forme brute ubiquinone dans sa forme active. Il est fortement conseillé aux personnes ayant des problèmes de santé ou des maladies de consulter leur médecin traitant avant d’introduire le coQ10 dans leur régime.
En conclusion, la restriction calorique, le mini-jeûne et la prise de coQ10 qui, en favorisant l’augmentation du nombre de mitochondries, la protection de son ADN et la production de l’ATP, peuvent aider à retrouver et à préserver une vitalité physique et mentale.
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