Conscience intéroceptive et défigement neurosensoriel : circuit sensation-émotion-cognition

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Prendre conscience des structures sous-corticales et corticales en nous qui figent nos perceptions de notre quotidien, c’est se donner l’opportunité de reprendre notre vie en main, en visualisant ces structures lorsque nous vivons l’expérience du défigement neurosensoriel. Connaître son anatomie et son fonctionnement, c’est être capable aussi d’intervenir sur son fonctionnement au quotidien, calmer son mental, le rassurer en mettant en place une hygiène quotidienne gagnante. En outre, comme les structures corticales du défigement neurosensoriel sont les mêmes que celles de l’extase, nous pouvons vivre une expérience mystique, même si ce n’est pas le but.

Tout commence autour de nous.

Imaginez la scène : vous êtes dans un bus et vous vous asseyez face à un homme d’une trentaine d’années, à la barbe de deux semaines, le regard perçant, une eau de toilette à la fragrance poivrée, habillé élégamment.

Vos cinq sens perçoivent des informations par les capteurs sensoriels situés au niveau du cortex, notamment à travers la vision, qui transforment ces intrants sensoriels photoniques en impulsions nerveuses. Mais vos fascias, comme des cristaux liquides, de même que vos cellules fibroblastes composant vos fascias, à travers leur cytochrome mitochondrial dans leur ADN, vont capter les particules quantiques, des photos, associées aux champs d’information qui l’entourent, partageant son histoire de vie sous forme de mémoire invisible. Ces structures mitochondriales captent en effet de l’information, amplifiée par la structure cristalline de nos fascias composés essentiellement d’eau et de tissus de cristaux liquides : le tissu conjonctif. Pour plus d’informations concernant la faculté de nos cellules à capter les photos, de la lumière, de l’information invisible, consultez les ouvrages précédents de Stéphane Drouet. Pour le moment, retenons que selon Stéphane Drouet, nous sommes entourés de “ bulles invisibles ”, dans lesquelles est stockée toute notre mémoire d’être humain. En fait, que chacun des instants de vie que nous avons vécus sont stockés dans ces bulles, considérant que nos cerveaux ne sont pas des organes de stockage, mais des organes d’émission/réception et que notre mémoire expérientielle est stockée dans l’invisible autour de nous. Ainsi, deux individus peuvent partager des informations par le biais des bulles renfermant leurs histoires de vie respectives et celles-ci ont une répercussion directe dans les fascias du corps. À proximité de cet individu, nos cinq sens, nos cellules et nos fascias, comme des cristaux conducteurs, captent l’information. Au préalable, ces informations sont comparées dans nos champs quantiques vivants à la mémoire sensorielle intéroceptive de notre histoire. Si cet homme a l’odeur, la posture, le visage, les mimiques, le comportement, l’histoire de vie qui vous rappelent votre agresseur dans votre enfance, les informations dans vos champs entrent en résonnance et stimulent vos fascias, dans le sens de la sécurité ou de l’insécurité, de la détente ou de la tension.

Tout se poursuit dans le corps.

Nos fascias puis nos organes associés (estomac, poumons, cœur, intestins) sont parsemés de capteurs intéroceptifs qui vont capter cette information de résonnance entre votre histoire et cet homme face à vous qui pourtant, n’est pas du tout votre agresseur d’antan.

Des études de plus en plus nombreuses font état de ces capteurs intéroceptifs logés partout dans notre corps, comme un baromètre de notre état intérieur. Par exemple, l’estomac contient des cellules qui créent un rythme électrique de très basse fréquence, soit une oscillation toutes les vingt secondes. Ce rythme contrôle ses contractions musculaires pendant la digestion, mais il existe même en dehors de cette phase et il est transmis au cerveau par des voies neuronales. Cet oscillateur électrique tapi dans l’estomac module l’amplitude de certaines ondes cérébrales. De plus, le cœur se contracte en effet environ une fois par seconde et à chacune des contractions du cœur, le cœur et l’aorte se déforment. Les cellules nerveuses spécialisées, les mécanorécepteurs s’activent alors et informent le cerveau qu’une contraction cardiaque vient d’avoir lieu. La réception de cette information déclenche un surcroît transitoire d’activité dans plusieurs régions du cerveau, en particulier l’insula, le cortex somatosensoriel, le cortex préfrontal ventro-médian, le cortex cingulaire postérieur. Mais ce dispositif est également logé dans notre intestin, comme le partage Emeran Meyer, spécialiste du cerveau du ventre : “ Les informations intéroceptives proviennent de toutes les cellules du corps, mais les messages que l’intestin et ses mécanismes sensoriels transmettent au cerveau sont uniques de par leur nombre, leur variété et leur complexité ”. Il cite également d’autres capteurs intéroceptifs essentiels logés dans différents viscères : “ L’intestin informe le cerveau à chaque milliseconde de tout ce qui se passe à l’intérieur de nous. Mais il n’est pas le seul… C’est le cas des poumons et du diaphragme qui transmettent au cerveau des signaux mécaniques à chacune de nos inspirations et expirations, du cœur à chacun de ses battements, des parois artérielles qui envoient des informations sur notre pression sanguine, ou des muscles qui transmettent des informations sur leur tonicité ou leur tension ”. Et, il renchérit encore sur le sujet par ces propos : “ Les nombreux capteurs situés dans l’intestin donnent au système nerveux entérique toutes les informations dont il a besoin pour provoquer les types de contractions adéquats. Ils collectent des informations relatives à la présence et à la quantité d’aliments dans l’estomac, à leur taille et à leur consistance, à la composition chimique d’un repas et même à la présence et à l’activité de la flore intestinale. En cas d’urgence, ils vont détecter la présence de parasites, de virus, de bactéries pathogènes et de leurs toxines ”.

Au niveau quantique, ces capteurs logés dans nos viscères, nos muscles et dans nos fascias captent donc cette information par résonnance avec la mémoire de notre histoire dans nos champs invisibles et leur indiquent soit d’aller vers cet inconnu soit de s’en éloigner. Par résonnance avec votre passé et par réflexe conditionné, vous pouvez dans l’instant décider de rester ou de fuir, inconsciemment. Sans savoir pourquoi. Le processus est le même lorsque vous vous sentez espionné, observé par in inconnu dans votre dos. Vous ne savez pas pourquoi, mais vous le savez. Vous vous retournez et vous découvrez un regard qui vous fixe avec insistance, souvent agrémenté pour vous d’un malaise perceptible.

Une fois, vos capteurs intéroceptifs sollicités, stimulés, dans le danger ou la sécurité, ces informations sont transmises au nerf vague qui relie votre corps à votre tête. Maintenant vous savez qu’il y en a deux. À ce sujet Emeran Meyer précise : “ Le nerf vague relie le cerveau avec la grande majorité des cellules et des récepteurs intestinaux qui encodent les sensations intestinales, ainsi qu’un grand nombre de signaux émis par notre flore intestinale. Sur les effets des modifications du microbiote intestinal sur les comportements émotionnels, on observe plus ces effets si l’on coupe le nerf vague. Il ressemble davantage à une autoroute à six voies sur laquelle la circulation s’effectue à double sens, quoique 90 % de cette circulation ait lieu de l’intestin vers le cerveau. Si le nerf vague est aussi important, c’est parce qu’il est l’un des régulateurs majeurs de nos viscères et qu’il fait le lien entre le cerveau et tous les organes ”.

L’information de danger suit son cours puis est captée par le tronc cérébral, au sommet de la moelle épinière, d’où sont issus les deux nerfs vagues. Le tronc cérébral pour sa part, structure sous-corticale et centre nerveux essentiel de l’être humain, peut décider par lui-même, sans aller plus haut au niveau du cortex, de vous donner envie d’aller vers l’autre ou de le fuir comme l’explique Peter Levine : “ Il existe dans le tronc cérébral supérieur et le thalamus, une capacité sophistiquée à procéder à des évaluations. Capacité qui permet une précision indéniable de 80 %, ainsi que l’élaboration d’un arbre de décision fortement différencié permettant de faire des choix implicites entre aller vers et éviter. L’évidence d’une telle prise de décision au niveau du tronc cérébral, contredit de façon flagrante les théories généralement acceptées en ce qui concerne la mémoire humaine et la conscience ”. Nous pouvons donc décider et être conscients sans notre tête, notre cortex, avec l’aide de l’hypothalamus et du tronc cérébral qui décident, de manière autonome, de fuir, de combattre et de nous inhiber ou de nous figer. Pour rester authentique, à ce stade, les réactions sont essentiellement automatiques et votre corps décide de manière instinctuelle, sans réfléchir. Vous êtes ici sous influence et vous ne maîtrisez plus vraiment vos réactions. Vous pourriez vous dire que ce monsieur en face de vous n’a rien à voir avec votre ancien agresseur, mais votre corps vous dit tout le contraire, alors vous l’écoutez. Car il est aux commandes à plus de 90 %.

Toute la suite est associée au cortex, à l’émotionnel, au mental, à ces structures en nous qui vont capter nos sensations et en faire des émotions. Le cycle qui suit va affirmer que nos émotions découlent de nos sensations et va matérialiser ce que les mystiques appellent la connexion corps/esprit.

Tout s’achève dans la tête.

Le circuit de l’information sensorielle passe d’abord par une structure de la tête essentielle, le thalamus, qui fait la jonction entre le tronc cérébral, le cerveau limbique et le cortex. Stéphane Drouet précise que le thalamus est essentiel dans le traitement thérapeutique pour les deux raisons présentées ci-dessous.

Primo, si elle est déficiente, c’est-à-dire si elle s’est altérée dans certaines circonstances et qu’elle ne vibre pas dans sa fréquence originelle, 40 Hz, l’information aura du mal à monter du sous-cortex vers le cortex, des sensations vers les émotions, du corps vers la tête. Vos symptômes corporels (associés aux sensations) qui ont évolué dans le corps ne seront pas en phase avec votre comportement (associé aux émotions) ou inversement. Vous pouvez vivre alors une vie dissociée, votre corps a changé, mais votre tête peine à suivre. Vous vous sentez non congruent, désorganisé, émotionnellement perturbé. La tête a changé avec les émotions, mais votre corps est resté dans la version antérieure, puisque le flux descendant est seulement de 10 % et votre thalamus est plutôt en mode somnolence. Résultat à un niveau quantique, votre comportement a changé, mais votre corps émet toujours vers l’extérieur dans la version précédente et vous peinez à voir votre environnement évolué. Vous vivez des instants d’incompréhension, d’injustice, de désarroi, de désespoir peut-être encore. Vous vous sentez tellement en décalage avec ceux qui vous entourent. Tout simplement parce que votre corps et son rayonnement électromagnétique, par résonnance, vous laisse en contact avec des êtres et vous ne pouvez les voir sortir de votre vie.  

Secondo, si votre thalamus n’émet pas dans sa fréquence originelle et ne joue pas son rôle de transmetteur, l’effet peut-être le suivant selon Pat Ogden : “ Le dysfonctionnement thalamique pourrait être un des facteurs expliquant l’incapacité à intégrer les souvenirs traumatiques dans le contexte présent que l’on retrouve si souvent dans les troubles traumatiques, un phénomène qui pourrait être lié aux troubles de la “ jonction temporelle ” qui est gérée par le thalamus ”. Puis elle ajoute : “ Lorsque la personne se trouve dans un état de conscience optimal au niveau mental, les cellules nerveuses au sein du thalamus oscillent à une fréquence de 40 Hz ”. Le nombre de femmes qui ont rayé de leur mémoire leurs souvenirs d’abus sexuels d’enfant est élevé. Pourtant dans leur quotidien, elles vivent des moments récurrents de honte, d’humiliation, de culpabilité, de manque de libido et de désirs, de freins sexuels, de fuite, d’évitement masculin, sans faire de liens avec ces événements passés oubliés. La raison pourrait en être imputée au thalamus, mais également à notre hippocampe dans notre cerveau limbique émotionnel, chargé de notre mémoire consciente, attaqué régulièrement par le cortisol durant notre enfance, l’hormone du stress et qui au fil de ces événements traumatisants, en affecte l’efficience. Ce postulat, vaut également pour tous les événements émotionnels de notre enfance à caractère traumatisant : abandon, violence quotidienne, brutalité, agressivité, chantage affectif, accident et toutes les scènes de votre quotidien d’enfant vécues dans la peur et la terreur. Ce qui explique tous ces êtres anesthésiés, coupés de leur corps, dans le déni, en errance dans leur vie, ayant préféré se couper de leurs sensations, plutôt que de revivre ces situations pour s’en libérer et se guérir.

Une fois passé la barrière du thalamus, l’information de notre scène face à cet homme est transmise à une structure corticale, l’insula, appelée aussi cortex insulaire, chargée de ressentir consciemment les sensations dans le corps. Emeran Meyer décrit ainsi son rôle : “ Le cortex insulaire extrait les informations contenues dans les marqueurs somatiques. Notre cerveau peut en effet se remémorer des sensations que nous avons éprouvées lorsque nous avons ressenti une émotion intense, ainsi que les motivations qui nous ont incités à y réagir. Il peut utiliser des enregistrements d’anciens épisodes stockés dans la mémoire, sans avoir à passer par le système circulant corps-cerveau, plus long. Il lui suffit pour générer une sensation, de réagir à un signal en allant chercher dans sa bibliothèque d’anciens enregistrements, qui datent de l’enfance. Il peut s’agir de contractions intestinales associées à un sentiment de colère ”C’est cette structure principale qui nous permet d’accompagner le ressenti dans le corps en conscience durant le défigement neurosensoriel. C’est la conscience de la sensation, de la douleur bien souvent pour nous. Comme le précise Emeran Meyer : “ Une fois que ce processus atteint la partie frontale de l’insula, l’image possède toutes les caractéristiques d’un état émotionnel conscient qui reflète l’état de tout notre corps et que nous connectons à notre perception de nous-mêmes : nous nous sentons bien ou mal, détendus, nauséeux, nous avons soif, faim ou nous sommes repus ”.

Une fois cette information transmise à l’insula, le circuit de la sensation se poursuit et va être transmise cette fois à une autre structure corticale proche, le cingulum ou cortex cingulaire. Comme le précise Peter Levine, c’est l’organe qui transforme nos sensations en émotions, en mouvements dans le corps, en passant par le prisme de nos événements du passé, encodés dans notre mémoire holographique quantique :Ensemble l’insula et le cingulum nous aident à intégrer ces sensations primitives en les transformant en des sensations, des perceptions et des cognitions… Le cortex cingulaire et moyen a des connexions neuronales manifestes avec des zones de l’insula, de l’amygdale, de l’hypothalamus, du tronc cérébral et du thalamus. Avec le cortex insulaire, il reçoit ses premières impulsions de récepteurs sensoriels situés dans le corps. C’est la seule partie cortex qui puisse atténuer la réponse de peur de l’amygdale. En effet ce circuit du thalamus-insula-cingulaire antérieur et le cortex préfrontal médian reçoivent une information intéroceptive, à savoir des sensations corporelles internes et involontaires et il influence la préparation à l’action via le système moteur extrapyramidale ”. Propos confirmés par la psychologue Pat Ogden : “ Le gyrus cingulaire antérieur est ainsi considéré comme un élément d’un système orchestrant l’expression autonome neuroendocrinienne et comportementale de l’expression des émotions ”.

Encore un organe d’émission/réception pour aller chercher notre mémoire dans nos champs, la nôtre et pas celle du voisin, sur la base de nos marqueurs ADN unique de nos cellules. À ce sujet, Stéphane Drouet précise qu’il existe 3 à 4 millions par personne de marqueurs épigénétiques donnant accès à l’ADN (chromatine). Ceux-ci sont recensés en deux groupes : les méthylés qui ferment l’accès (bloque) et les acétylés qui ouvrent l’accès (libère). Les intégrines sont des filaments qui traversent le cytosquelette cellulaire jusqu’au noyau d’ADN. Sur le plan épigénétique, le fait d’agir directement sur les fascias a un effet sur le noyau d’ADN, par l’intermédiaire des filaments d’intégrines.

À ce stade, la boucle est presque bouclée, le cingulum va envoyer à notre intestin une sensation de douleur, de peur, de nausée, de malaise et en même temps va construire des émotions très distinctes associées : l’envie de fuir associée à la peur, l’évitement du regard, le dégoût peut-être, le regret d’être monté dans ce bus, l’hyper-vigilance face au comportement de votre voisin, etc. Ces émotions qui redescendent, selon leur nature, vont avoir un impact direct notamment sur votre transit intestinal, ce qui est rappelé par Emeran Meyer : “ Les signaux envoyés au tractus-gastro-intestinal supérieur et inférieur peuvent être synchrones ou partir dans des directions opposées. Pour la colère les contractions gastro-intestinales vont vers le haut, pour la tristesse elles vont vers le bas, pour la peur, elles s’opposent. Quand vous êtes déprimés, vos intestins ne bougent presque plus ”. C’est alors la constipation assurée. Seules deux structures corticales majeures vont intervenir dans cet épisode : le cortex préfrontal ventro-médian vers l’avant de votre cerveau de la tête et l’amygdale cérébelleuse. Le premier, s’il est régulièrement sollicité et dense dans son tissu nerveux, va pouvoir moduler les messages reçus du cingulum et faire en sorte que votre amygdale qui gère vos émotions au centre de votre cerveau limbique, ne s’emballe pas. C’est le grand modulateur de nos émotions, avec le cortex orbitofrontal. Mais il intervient ici pour que nos sensations, transformées en émotions, ne nous submergent pas. C’est ce que nous apprend Peter Levine : “ Le cortex préfrontal médian est la seule partie du cortex cérébral qui peut apparemment modifier les réponses limbique ou émotionnel, en particulier les réponses des amygdales, structures responsables des émotions intenses de survie. Or le cortex préfrontal médian reçoit un apport direct des muscles, des articulations, des organes viscéraux et l’enregistre dans la conscience ”.  Pour Stéphane Drouet, c’est monnaie courante qu’un client, en descendant dans la matrice du corps et dans ses sensations, bascule dans l’émotion, bouleversé. Dans cet épisode, le client fait alors vraiment la distinction entre la dimension des sensations et celle des émotions. Sensoriellement, votre corps peut-être figé ou bloqué, mais vous n’êtes pas bouleversé ou dépassé émotionnellement. Stéphane Drouet rappelle que l’émotion est grossière, mais que la sensation est subtile et qu’elle est l’objet du processus du PEACE. C’est lorsque la fréquence subtile de traitement ou de mouvement est très précise que les changements se font. C’est dans les microfibres du muscle que se font les changements majeurs, pas dans les muscles supérieurs grossiers. C’est pourquoi le processus du défigement neurosensoriel a un bel avenir, car ce qui fait souvent reculé tout être humain à se lancer dans un cycle thérapeutique, c’est la peur d’être dépassé par ses émotions et de ne plus rien contrôler. Ce qui peut provoquer dans les jours qui suivent des vagues émotionnelles suite à une séance de défigement, ce n’est pas le corps, mais la tête qui résiste au changement amorcé par le corps et qui veut conserver ses “ addictions émotionnelles ”. C’est pourquoi Stéphane Drouet considère que les thérapies émotionnelles seules qui ne proposent qu’un travail partiel, doivent être couplées avec un travail sensoriel corporel en conscience.

En conclusion, ces informations sur le circuit de la sensation renforcent le fait que votre corps dirige votre vie et qu’il serait bon d’entrer en contact avec lui.

Lire la suite : Conscience intéroceptive et défigement neurosensoriel : exercices de conscientisation et de défigement.


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