Conscience intéroceptive et défigement neurosensoriel : l’abandon au quotidien de la vie qui nous est proposée à chaque seconde

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Les fascias se contractent puis se libèrent au fil de nos expériences de la vie. Ils nous dictent nos ressentis, notre sentiment de bien-être, suivant les expériences que nous recherchons et celles que nous refoulons. Ils sont à l’image de notre baromètre intérieur. Ils sont tapis là en secret dans notre corps et décident sans demander son avis à la tête, de vivre certaines expériences plus que d’autres, nous dictant notre vision de la vie, ce qui nous apparaît bien, ce qui nous apparaît nuisible. Ils nous dictent notre perception du mal ou du bien et nous maintiennent dans une perception binaire de la vie. Ils interviennent dans tous nos secteurs de vie, notre rapport à l’argent, nos addictions alimentaires, affectives, nos peurs, nos phobies, nos projections dans le futur, nos capacités à passer à l’action, à finaliser nos projets, nos relations intimes ou professionnelles, nos comportements émotionnels conditionnés. Ce sont les véritables acteurs de notre vie en souterrain. Nous qui focalisons sur le cerveau de la tête et qui en faisons notre sujet de prédilection dans les médias, nous sommes encore loin d’imaginer ce qui nous gouverne en réalité. Pas étonnant d’ailleurs, lorsqu’on sait que nous sommes seulement en contact avec en moyenne 10 % de nos sensations corporelles. Comment imaginer et accueillir les pleins pouvoirs du corps sur la tête ? Nos fascias gouvernent notre tête à plus de 90 %. À quoi servent les 10 % de notre tête, qui ont une influence sur notre corps, me direz-vous ? Essentiellement à confirmer au corps que la tête a bien compris son message et à nous maintenir ainsi dans un cercle fermé, un cycle hypnotique. Nous confortant dans nos convictions, nos certitudes, quitte à nous battre et même à tuer pour cela. Comment croyez-vous que les religions se sont bâties ? Grâce aux fascias et à toutes ces peurs emmagasinées et à ce sentiment de culpabilité. Les religions se sont installées dans nos vies durablement depuis plusieurs siècles, en exploitant sans le savoir, la mécanique des fascias, basée sur la peur et l’impuissance créant la culpabilité.

Pilotés par nos peurs dans nos fascias, n’ayant pu faire confiance à nos parents, nous cherchons vainement d’autres forces, d’autres autorités en qui nous aurions confiance, pour prendre le relais de nos parents déficients : l’état, nos entreprises privées ou publiques, nos compagnons et compagnes, les religions, les partis politiques, les maîtres spirituels, les sectes, les anges pour ceux qui y croient, la science et dieu. Nous cherchons à faire taire nos fascias, qui nous envoient en permanence ce message de peur, par tous les moyens, mais rien n’y fait, car ils sommeillent là en nous et sont ces “ boosters ” de vie au quotidien, chargés de nous aider à nous dépasser. Les peurs ne sont-elles pas des boosters dans nos vies ? Ne nous aident-elles pas à créer en nous de nouveaux chemins lorsque nous n’avons plus que le choix de nous en sortir, coûte que coûte ?  

Lorsque votre vie est vécue au quotidien dans le défigement neurosensoriel, vous perdez peu à peu vos certitudes de peur et de confiance d’enfant. Toutes vos fondations, tout ce qui vous a constitué sont remis en question, vous perdez vos repères peu à peu. Vous pouvez avoir le sentiment parfois d’être un peu perdu, avoir la tête qui tourne de manière passagère, des vertiges ponctuels. Tous ces signes sont la marque du changement profond qui s’opère. Vous construisez un nouveau monde à l’intérieur et vous contribuez à créer un nouveau monde à l’extérieur. Vous devenez acteur de votre vie, vous devenez un citoyen responsable dans ce monde. Vous n’avez plus besoin d’attendre 15 ans d’une psychothérapie conventionnelle qui travaille sur les réseaux de la tête, pour voir quelques effets dans votre vie. Selon Stéphane Drouet, en moins d’un an, vous pouvez totalement changer votre vie, transformer tout votre environnement, vos comportements, vos certitudes, vos valeurs, votre façon de voir votre passé, votre présent, votre futur. C’est une remise à zéro profonde de celui que vous avez cru être et un retour vers l’enfant de moins de deux ans, insouciant, innocent, sachant rien de la vie et l’accueillant telle qu’elle est, avec cet esprit de découverte et de curiosité inné. Repartir de zéro pour vraiment créer ce qui vous correspond. Beau projet, n’est-ce pas ? Et vivre dans un monde où vous vous sentez épanoui et en sécurité. Inspirant, non ?

Nos croyances et systèmes de valeurs.

Tous nos fascias, figés ou pas, expriment votre vision de la vie, ce que vous voulez vivre et ce que vous fuyez, ce que vous condamnez, ce qui vous effraie, ce qui vous paraît bien ou mal. Toutes vos croyances et vos valeurs dans la vie sont cartographiées dans vos fascias sous forme de figements ou pas. Votre regard sur le temps, l’argent, la famille, l’amour, le travail, le couple, la violence, la sexualité, tous ces concepts sont cartographiés sous forme de crispations ou pas dans vos fascias. Votre carte du monde et de la vie est disponible et transformable dans vos fascias, à vous de savoir y accéder, pour la faire muter. Toutes vos croyances et vos valeurs sur la vie sont documentées, choisies dans vos fascias sous forme d’expériences crispantes ou fluides. Vous avez vu vos parents se disputer, jusqu’à en arriver à la violence parfois, cela devient votre modèle du couple, documenté sous forme de tensions ou pas dans vos fascias. Plus tard, vous revivez les mêmes schémas en couple et vous vous demandez pourquoi. N’oubliez pas, la vie vous fait revivre indéfiniment, jusqu’à les dépasser, vos expérience crispantes du passé, documentées dans vos fascias. Jusqu’à ce que vous soyez en mesure de les libérer.  

L’acte de s’abandonner régulièrement dans le corps à nos peurs, nos sentiments d’impuissance et de frustration, devient à terme une façon d’être, un acte spontané que nous vivons au quotidien sans effort. C’est plus qu’un acte thérapeutique, cela devient une philosophie de vie pilotée par nos fascias. Comme de nouveaux réflexes de penser et de ressentir. Vivez chaque matin pendant vingt minutes un moment de joie intense, vous constaterez dans votre quotidien que vous vivez la joie plus spontanément et plus régulièrement, sans forcer. Notre cerveau et notre corps, par de nouveaux chemins neurologiques créés par répétition, se sont programmés pour accueillir chacune de nos secondes de vie, chacun des instants que propose la vie. Ces facultés acquises par la pratique quotidienne le sont encore une fois selon les lois de la neuroplasticité. Nos cerveaux sont plastiques et nos fascias, donc notre corps, sont plastiques. Ils peuvent se recréer à l’infini.

En quoi s’abandonner au quotidien de la vie qui nous est proposée chaque seconde devient capital pour notre évolution ?

Que vous passiez d’un modèle de pensée plus matérialiste, avec des objectifs de travail à atteindre à un modèle plus spiritualiste, avec une mission de vie à réaliser, en quoi avez-vous changé finalement ? N’avez-vous pas juste changé des mots pour reproduire le même modèle ? Au fond, ceux qui sont stressés à l’idée de ne pas atteindre leurs objectifs matériels et ceux qui s’inquiètent de ne pas connaître leur mission de vie, ne souffrent-ils pas tout autant ? Pourquoi, les uns comme les autres n’ont finalement pas changé de monde ? Tout simplement, parce que nous continuons à nous battre contre la réalité, au lieu de l’accueillir. Nous pensons avoir changé de croyances, mais nous avons juste modifié les termes. Nous pensons être meilleurs en ayant des croyances dites plus “ spirituelles ”, mais nous avons toujours en nous cette façon de voir le monde : “ Ce qui rentre dans ma croyance me fait dire que ma réalité est bonne et tout ce qui va à son encontre, me fait croire que ma réalité est mauvaise ”. Si je suis dans ma mission de vie ou dans mes objectifs de travail, c’est bien, sinon c’est la catastrophe !  En d’autres termes, nous ne sortons pas d’un schéma assourdissant du bien et du mal. Dans les deux modèles de pensée, nous sommes soumis à la dualité de la vie et notre souffrance reste intacte.

Pour Stéphane Drouet, nous faisons fausse route en observant la réalité suivant des modèles de croyances, peu importe ce qu’ils sont. Ils nous ramènent sans cesse à cette notion de bien et de mal, dans notre façon de décoder la réalité et créent inlassablement la souffrance en nous. Lorsque nous commençons avec franchise à regarder de plus près nos modèles de croyances, nous constatons qu’ils ont peu changé en vérité. Nous avons déshabillé un modèle pour l’habiller à nouveau avec des habits neufs, mais au fond le corps n’a pas changé sous les vêtements. Et il souffre tout autant. Le pire, dans l’histoire, c’est que le modèle “ spiritualiste ” qui est censé prôner l’amour dit “ universel ” en arrive même à juger, critiquer ceux qui suivent l’autre modèle, créant conflits et guerres. En vérité, tant que nous croyons à un modèle donné, quel qu’il soit, nous ne pouvons pas accéder à une forme de bien-être. Pourquoi ? Parce que chaque modèle décode la réalité avec ces croyances – c’est bien, c’est mal – la cartographie, la juge, la rejette ou l’encense. Et nous éloigne d’elle, partant du postulat erroné que nos croyances savent ce qui est bon pour nous, mais que notre réalité, la vie, non. Dit autrement, si notre réalité correspond à notre modèle qui nous dit que c’est bien, nous nous sentons bien, sinon nous nous sentons mal. Mais qui sommes-nous vraiment pour croire et prétendre que nous savons mieux que la vie ce qui est bon pour nous ? La réponse est dans nos fascias, qui nous disent comment croire, suivant nos expansions ou nos crispations dans le corps. Et nous les croyons à tort.

Mais le chemin est ailleurs. Et cet autre chemin, c’est selon Stéphane Drouet, Bouddha qui l’a écrit à la fin de sa vie dans le Soutra du Diamant. Pris au sens propre, ce Soutra capital nous dit ceci en résumé : l’éveil n’existe pas. Le Bouddha n’a rien à enseigner. La vérité est impossible à appréhender et à exprimer. Chaque personne dont l’esprit est à maturité sait qu’il n’y a rien à savoir. Dès que vous percevez la nature illusoire de toute chose, alors vous reconnaissez le Bouddha. Ce Soutra nous dit en somme que le Bouddha n’existe pas, n’est pas un être physique, que tout but à atteindre donc tout modèle de croyances n’a aucun sens et que le Bouddha est en fait UN REFLET. Le reflet de qui ? Le reflet de nous-mêmes. À chaque fois que nous nous découvrons dans notre propre reflet, nous accédons à notre vérité intérieure, nous nous découvrons tels que nous sommes. Ce que nous aimons et ce que nous détestons en nous. À chaque fois que nous accédons à ce reflet, nous accédons au Bouddha, à la vérité donc. Nue et authentique, sans croyance modélisée qui nous dicte comment regarder ce reflet.

Cette parabole du Christ (jean 14 : 6) nous enseigne le même message à savoir : “ Vous savez que je suis le chemin, la vérité et la vie. Et personne ne vient au Père si ce n’est par moi ”. Encore une fois, le Christ ne nous invite pas à adorer un être en chair et en os que nous allons poser au-dessus de notre lit, crucifié, il nous propose de suivre le chemin qui est la vérité. Il nous transmet là un message essentiel comme le Bouddha : aucune vérité n’existe au-delà du chemin, qui ne repose sur aucune croyance, car sans croyance, il n’y a plus de but à atteindre. Le CHEMIN est celui que nous offre la VIE chaque instant. Le chemin n’est pas à juger avec nos croyances, mais à accueillir telle qu’elle est, la vérité. En d’autres termes, notre réalité, telle qu’elle est, est la vérité absolue. Et nullement une réalité dictée par un modèle de croyances qui juge en bien ou en mal cette vérité choisie par la VIE seule. La conséquence majeure de tout cela pour chacun de nous, c’est que tous nos concepts associés à nos modèles n’ont plus de substance. Ils existent, mais nous pouvons les regarder avec beaucoup de détachement, sans en faire pour nous une vérité absolue. Seule la RÉALITÉ NUE est notre VÉRITÉ.

On n’aurait donc pas de “ but ” à atteindre dans cette vie comme le dit le Bouddha, mais pourtant le développement personnel nous programme à “ réussir ”, à être une PERSONNE. S’il n’y a pas de but à atteindre, pourquoi tant vouloir réussir à s’aimer, à créer, à évoluer, à grandir ? Notre PERSONNE a encore tellement besoin d’avoir le sentiment de créer sa vie pour avoir le sentiment d’exister. Autrefois nous étions une personne dans le monde matériel, désormais nous voulons être une personne dans le monde spirituel. Dans l’esprit, rien n’a changé. Se laisser créer par la vie est tellement plus enivrant et nourrissant. Pourrions-nous donc à travers ce principe double, ce chemin seul qui est notre propre reflet, en faire un principe de vie pour notre quotidien, au-delà de nos modèles de croyances, qui nous écartent de ce chemin choisi pour nous par la VIE. La VIE par ce qu’elle crée intrinsèquement, naturellement, sans effort, peut-elle nous dicter notre chemin de vie ?

La physique quantique peut apporter des réponses à nos questions. Tout d’abord, notre cerveau holographique crée notre réalité de manière holographique, comme un duplicata, un sosie de nous-mêmes, de nos idées, de nos pensées, de nos émotions, de nos sensations du passé. Vous pouvez découper votre réalité en de multiples petits morceaux – tous vos amis, enfants, parents, collègues – vous trouverez à chaque fois la totalité de vous-mêmes, dans chacune de ces parties. En clair, nous nous recréons sans cesse dans l’invisible, sous forme d’images à notre image, que nous appelons nos enfants, nos parents, nos compagnons ou compagnes de vie, etc. Et l’essentiel de notre réalité se joue à l’intérieur créée par nos anciens souvenirs neurologiques, comme une empreinte de notre passé qui se répète. Les hologrammes que nous créons par notre cerveau holographique sont des images 3D, avec lesquelles nous ne sommes jamais en contact. Comme le dit le neurologue Rodolfo Llinas : “ Seuls 10 % de nos neurones sont en contact avec l’extérieur. Tout se crée de l’intérieur ”. Nous créons inconsciemment des hologrammes, traversés par l’intelligence de la vie, à chaque fois que nous avons besoin de nous révéler à nous-mêmes. Et descendre dans nos fascias nous donne accès à cette révélation-miroir, via nos sensations corporelles subtiles. Accéder à nos sensations dans nos fascias qui se libèrent nous donne accès à cette immense base de données holographique, qui nous dit que l’autre c’est nous. Qui, mieux que l’inconscient et son intelligence de vie illimitée, peut créer ces images holographiques à l’image de notre passé d’enfant ? Notre inconscient mémorise des dizaines de millions de bits d’information par seconde de nos expériences d’enfant et d’adulte et notre conscient des dizaines. Selon vous, qui des deux nous connaît le mieux ? Qui des deux sait ce qui est le meilleur pour nous ? Cela en fait l’intelligence la mieux placée pour créer notre réalité ? Ce que nous appelons le hasard ne serait-il pas une manifestation de notre inconscient traversé par l’intelligence  infinie de la vie, qui nous pilote à près de 99 %.

Des recherches ont mis en évidence que notre cœur envoie à la tête des signaux lui indiquant quand il se reconnaît à travers l’autre qui vient vers lui.  Notre soi serait donc reconnu chez les autres à travers le cœur. En d’autres termes, parmi toutes les informations qui viennent à nous, nous serions capables de discerner les informations qui nous révèlent à nous-mêmes des autres informations, dans cet immense océan quantique inconscient. À chaque fois donc que nous nous reconnaissons à travers notre réalité de l’instant, notre cœur émet un battement particulier, comme un écho, nous permettant de nous voir chez l’autre et d’apprendre à nous aimer à travers l’autre. Si la finalité de toute cette mécanique naturelle est l’amour à travers la révélation, le reflet, il n’est pas étonnant que le cœur en soit l’artificier. Nous aurions donc besoin de nous projeter en miroir pour apprendre à nous découvrir inconsciemment, à nous aimer et à découvrir notre ombre tapie au fond de nos fascias. Ce qui signifie selon Stéphane Drouet, que si notre réalité conspire à nous faire vivre la révélation, tous nos amis, parents, enfants, compagne/compagnon, collègues, voisins, sont nos plus grands maîtres “ spirituels ” quotidiens. Il nous est sans doute inutile d’aller écouter de soi-disant “ gourous ” nous dictant ce que nous devons faire ou pas, ce qui est bien et ce qui est mal. Produisant inlassablement en nous de nouveaux modèles de croyances.

Nos images holographiques nous révèlent notre inconscient, en grande partie exprimé dans nos fascias figés. En descendant dans la matrice-conscience des fascias, nous accédons à ces informations sensorielles cachées nous révélant à nous-mêmes. L’univers conspire en secret à vous révéler votre vraie nature, en créant à travers vos duplicatas de vous-mêmes, des clones de vos idées, de vos pensées, de vos relations du passé, à travers vos relations avec vos proches. Pour qu’en vous voyant face à vos sosies, vous apprenez à aimer votre reflet. Il conspire à vous révéler à l’amour qu’il tente de vous faire vivre pour que vous voyiez la véritable nature de la VIE : L’AMOUR. Ce qui vous en empêche ? Vos fascias qui se figent à chaque fois qu’inconsciemment vous croyez revivre des situations du passé jugées menaçantes. Alors votre péricarde autour de votre cœur se fige et vous vous détournez de la véritable nature de la VIE : L’AMOUR.   

S’abandonner à la réalité augmentée et s’ouvrir à l’inattendu.

Rentrer sur ce chemin demande beaucoup d’humilité et d’accueillir le “ Je ne sais plus rien ” lorsque vous descendez dans la matrice de votre corps et de vos fascias. Cela demande de s’ouvrir à l’idée qu’en descendant dans vos mémoires sensorielles, vous vous fassiez tout petit face à l’immensité de l’information avec laquelle vous allez entrer en contact. Vous pensiez peut-être être une personne et vous allez découvrir alors que vous n’êtes rien et tout, à la fois.

Pourquoi, descendre dans le corps apparaît comme une expérience un peu inquiétante ? Parce que nous savons inconsciemment que dans le corps, nous ne contrôlons plus rien, que tout y est inattendu et mystérieux. Et cela nous rappelle nos sensations corporelles incontrôlables d’enfant. Nous avons donc des prédispositions à reculer face à toute expérience associée au corps. Celui-ci nous apparaît intrinsèquement comme menaçant, potentiellement dangereux et susceptible de nous mettre à nu. Or pour la plupart d’entre nous, remettre en question nos certitudes sur nous-mêmes forgées depuis tant d’années, n’est pas concevable. S’autoriser à s’être trompé est le premier pas vers la vérité. Le premier temps de la réalité augmentée va donc demander un temps de prise de contactavec le corps, de remise en confiance, comme un animal sauvage que l’on apprivoise.

Entrer dans l’espace du corps va donc demander à la fois d’y entrer dans un état de grande humilité, de confiance et d’ouverture à tous les possibles. Surtout ceux que vous n’imaginez pas. À cet état d’insouciance illimitée de l’enfant de un ou deux ans, où il ne savait rien de la vie, cet état d’enthousiasme, de curiosité incessante, de découverte permanente, d’innocence où tout est nouveau, sans notion de danger ou de sécurité, de mal ou de bien. Il nous sort des modèles de croyances, nous propulse dans l’espace de l’inconnaissable, de l’inimaginable. Dans cet état d’absolu, au-delà de nos rigidités fasciales, émotionnelles et mentales. Ce chemin vécu dans le corps au fil de la pratique nous fait découvrir chaque seconde comme une surprise, un ravissement, un ré-enchantement. Il nous fait passer de la dimension du “ Je crée ma réalité ” à la dimension du “ Je suis crée par ma réalité ”. Le propre de ce chemin va consister justement à créer un processus unique qui fusionne notre dimension émotionnelle et notre dimension sensorielle. Alors notre instinct et notre intuition peuvent fusionner pour ne faire qu’un et un seul : notre dimension absolue sans nom.

Passer de la loi d’attraction à la réalité augmentée.

Une première étape est de sortir des modèles de croyances qui nous font tous souffrir pour prendre conscience que notre véritable besoin est défini par chacune des secondes qui viennent à nous. Que ce n’est plus vous qui savez ce qui est bon pour vous, mais chacun des instants de votre vie. Et pour savoir ce qui est votre véritable besoin, il suffit d’observer le chemin que la vie vous fait prendre. Souvent nous parlons de signes de la vie, mais peut-être pouvons-nous parler également des messages d’orientation et de guidage, de messages de sagesse, que nous nous envoyons inconsciemment, que nous percevons ou pas pour nous guider. Portés par la sagesse de notre inconscient, cette intelligence infinie en nous, qui absorbe des milliards d’information de la vie chaque instant et qui sait faire battre notre cœur, respirer nos poumons, nous faire digérer et régler la pulsation vitale de nos cellules sans intervention de notre conscient. Sans doute magnifions-nous notre conscience, dans l’espoir d’avoir toujours et encore le contrôle sur notre vie, pour échapper aux sensations menaçantes envoyées par nos fascias. Probablement également, lorsque nous aurons mieux épousé nos fascias pour mieux les alléger et alléger du même coup notre vie, nous n’aurons plus besoin de nous accrocher comme à une bouée à notre conscience, qui ne sait rien de la vie ou si peu. Elle croit savoir, mais en réalité elle se raconte une belle histoire.

Ce qui fait vraiment la grande distinction entre les deux lois, c’est l’état dans le corps avec lequel nous vivons la loi d’attraction comparé à celui de la réalité augmentée. Dans l’état corporel dans lequel nous vivons la loi d’attraction, nous partons du postulat que :

nous devons émettre une intention pour mieux réaliser notre vie, alors qu’il n’y à rien à vouloir, la vie veut pour nous et envoie des intentions inconscientes au champ quantique qui nous reviennent sous formes d’expériences ;

nous savons mieux que quiconque ce qui est bon pour nous, alors qu’en fait le fonctionnement inconscient de notre corps nous montre de manière éloquente que seul notre inconscient nous pilote, est traversé par l’intelligence de la vie et sait ce qui est bon pour nous. Donc seule la vie sait cela pour nous et nous n’avons rien à savoir ;

nous nous abandonnons à tous les possibles mais surtout à ceux qui nous arrangent, c’est-à-dire qui vont correspondre à notre modèle du bien, alors que nous pouvons vivre en nous abandonnant à tous les possibles inconnus, inattendus, surprenants et inimaginables, si bien que notre quotidien est constitué de ce substrat. Nous sommes alors surpris chaque instant. Essayez et vous verrez !

En loi d’attraction, c’est notre système nerveux, nos fascias, qui ont mémorisé nos expériences, nos frustrations, nos joies et souffrances, qui nous incitent à contrôler nos rêves et leurs résultats pour nous faire revivre ce qui nous a apporté le plus d’intensité émotionnelle, de sécurité, nous coupant du “ Je ne sais rien, je ne sais plus rien  ”. Voilà pourquoi avancer sur la connaissance de la conscience devient un des principaux enjeux de société, par lequel nous voulons contrôler nos vies, la nature, les résultats de nos actions. Mais pourtant, il n’y a justement rien à contrôler, juste accueillir les cadeaux de la vie, servis par notre inconscient. Un cadeau peut-être aussi une séparation, un licenciement, un accident, une dispute, un conflit… Celui qui vit une vie extraordinaire est celui qui sait le voir et le percevoir chaque instant de ce qu’il reçoit de la vie. Comment sais-je que j’ai besoin de mon partenaire de vie, mon emploi, mon entreprise, mon activité ? Sont-ils dans ma vie ou pas ? Si ça n’est pas le cas, je sais alors que je vais passer à autre chose, que j’ai besoin d’autre chose. Nous nous projetons dans le futur en fonction du connu de nous-mêmes. Mais rappelez-vous, tant que nous ne sommes pas redescendus dans le plus profond du corps, nous n’en savons rien. Et même en avançant dans la matrice illimitée du corps, nous pouvons encore et encore, être totalement médusés par ses révélations quotidiennes. Ne cherchons-nous pas à contrôler l’inimaginable ? Et l’inimaginable est-il bon ou mauvais ? Il n’est ni bon, ni mauvais, il EST simplement. Et chaque fois que nous nous éloignons de ce que donne la vie, alors nous nous éloignons de nous-mêmes, nous nous battons contre la réalité et nous perdons à chaque fois.

Nous connaissons-nous vraiment ? N’y a-t-il pas une puissance inimaginable en nous que nous pouvons nous autoriser à découvrir ? Notre inconscient ne représente-t-il pas 99 % de nous-mêmes ? Pour illustrer la puissance de notre inconscient, Stéphane Drouet rapporte l’exploit de l’athlète française Floria Guei, sur le relais 4 fois 400 mètres dames, en août 2014, aux championnats d’athlétisme à Zurich. Elle a remonté une distance d’environ 30 mètres par rapport à ses concurrentes, distance théoriquement impossible à combler suivant les annales connues du sport. Floria, dans les derniers 100 mètres, semblait voler, courant deux fois plus vite que ses concurrentes, les rattrapant et les doublant sur la ligne d’arrivée. En regardant le visage de Floria en arrivant, encore trente secondes après avoir passé la ligne : elle ne semblait pas avoir compris ce qu’elle venait de réaliser, elle semblait revenir d’une autre planète, d’une autre dimension, puis elle revient sur terre et demande à ses amies ce qu’il venait de se passer. Alors en les écoutant, elle prend conscience qu’elle venait d’accomplir l’inimaginable. En regardant le ralenti qui suit ses derniers 100 mètres, on peut constater la différence de visage de Floria avec ses concurrentes, elle est totalement neutre, elle ne semble pas souffrir, elle semble danser avec le flux, elle est totalement relâchée, elle fait sa course dans son monde sans se soucier de ce qui l’entoure. Elle s’est abandonnée au flux et à l’inimaginable de son inconscient en allant chercher des ressources et des informations inattendues et inimaginables. Floria ne semble rien vouloir, elle est juste présente à sa course, elle ne se bat contre rien, contre personne, elle épouse un flux inconscient qui semble la porter à la vitesse grand V jusqu’à la ligne d’arrivée, devant toutes les autres. Elle est passée en état modifié de conscience pendant toute sa course, elle s’est abandonnée au rien, à la puissance illimitée de son inconscient, à tous les possibles inattendus et surprenants et elle a réalisé l’inimaginable, ce que personne n’avait réalisé avant elle. Elle a vécu un instant de réalité augmentée.

Et si vous étiez capable via une répétition quotidienne, en vous délestant de vos cuirasses fasciales au quotidien, d’accéder à cet espace des possibles, où l’impossible devient possible. Pas l’impossible que vous connaissez, mais celui que vous êtes incapable d’imaginer. C’est cela la réalité augmentée. Lorsque chaque jour vous vous abandonnez dans votre corps à l’inattendu, au surprenant, alors votre quotidien devient vos chemins neurologiques du corps et de la tête. Votre extérieur devient votre intérieur. Selon la loi d’attraction : “ Je veux ”. En réalité augmentée : “ Je ne veux plus rien ”. Ce qui ne signifie pas que vous ne faites plus rien, vous continuez à agir en épousant ce que chaque seconde vous montre comme chemin à prendre. Plutôt que d’œuvrer à démolir ou à contrecarrer son plan. Si votre corps et vos fascias ont vécu la terreur, l’angoisse et la panique régulière, tout jeune, ce que vous lisez en ce moment va vous paraître stupide, inaccessible, utopique. Sans doute au départ, Stéphane Drouet vous assure que par la répétition quotidienne de cet abandon dans le corps à l’inattendu, couplé au défigement de vos fascias, les choses se mettent en place lentement mais sûrement dans votre vie, jusqu’à atteindre cet état d’insouciance dont il nous parle. S’abandonner à l’inattendu va bien au-delà du lâcher-prise, qui, souvent présenté comme un acte mental et de décontraction, a montré toutes ses limites. Pourquoi ? Parce que vos fascias sont aux commandes de votre vie ! Lâcher-prise, c’est encore s’accrocher à quelque chose de connu et essayer de le lâcher comme une bouée. C’est donc lui donner encore une importance quelque part. Dans l’abandon à la page blanche, il n’y a rien à lâcher. C’est le vide et l’inconnu total et avec la pratique, c’est un bonheur. En outre, accueillir que l’on vit déjà l’incroyable et l’inimaginable, c’est entrouvrir encore plus largement la porte de l’inimaginable et de l’extraordinaire. C’est préparer nos connexions neurologiques à accueillir l’inattendu et le surprenant. L’inattendu en nous, attire l’inattendu hors de nous. C’est un acte de présence absolue à tout ce qui est. Et concernant notre processus holographique, accueillir la vie telle qu’elle est ne signifie pas rester passif, c’est rester actif à percevoir la révélation. C’est apprendre à percevoir la guérison proposée. Ce n’est pas essayer de trouver un sens pour se rassurer, puisqu’il n’y a pas de but à y trouver, mais c’est œuvrer pour en percevoir le reflet. C’est tomber en amour face à ce processus d’auto-guérison de l’inconscient qui crée des hologrammes destinés à la guérison. C’est aussi poser des actes, agir en étant sur une barque et rester sur la barque qui épouse le courant que nous propose la rivière. On peut y inviter des amis sur cette barque, on est toujours actif, mais on suit le courant. On danse avec, on ne s’en écarte pas en essayant d’aller à contre-courant. La foi en la vie est un processus actif. Le fait de s’abandonner à la vie et à ses vagues est un profond processus de présence active. Lorsque notre conscient se met au service de notre inconscient et de ses révélations et cadeaux, alors nous faisons fusionner nos 99 % d’inconscient et nos 10 % de conscient et nous sommes à 100 % de notre potentiel, même si parler de 100 % semble ne pas avoir de sens, puisque notre potentiel est illimité. Nous sommes alors au service de la vie. Ce qui tranche avec nos croyances selon lesquelles nous savons ce que c’est d’être au service de la vie, en étant altruiste, en aidant les autres, en étant bienveillant. Mais si la vie en a décidé autrement et si être au service de la vie, c’est épouser ce qu’elle nous donne, cela change au plus au point notre définition d’être au service de la vie. Être au service de la vie, ce serait dans la perspective de Stéphane Drouet, la laisser agir à chaque instant dans notre quotidien.

À propos du quotidien justement, comment intégrer cette pratique de réalité augmentée ? Et dans la pratique, ça donne quoi ?

Tout d’abord acceptez que ce soit un processus qui demande un peu de temps. Avec cette posture, vous n’attendez rien de précis et votre système reste plus ouvert au neuf que s’il attendait un délai. Vous ne savez plus rien, n’oubliez pas. En voici les différentes étapes.

La réalité augmentée demande dans un premier temps de laisser votre corps se défiger de ses principales rigidités dans les fascias jusqu’à ce qu’il s’allège au fil de l’eau de ses certitudes. Cela peut prendre un certain temps, sachant, selon Stéphane Drouet, que le délai moyen d’intégration d’un défigement de fascia lié à une expérience donnée est d’environ deux mois. Tant que votre corps est bourré de certitude sur ce qui est bien ou mal, comment voulez-vous accueillir chaque seconde et vous abandonner à l’inconnu ? Votre corps va au contraire vous inviter à veiller à contrôler les situations, les fuir, les combattre. Prenez vos expériences majeures de vie, les plus éprouvantes et défigez. Puis passez au quotidien et dès que vous vivez une expérience difficile dans une relation, défigez la relation. N’attendez pas trois semaines pour le faire. Le conflit que vous vivez est une véritable opportunité que vous offre la vie de travailler sur un fascia bloqué. Sinon l’expérience ne nous sert à rien et vous en reportez l’efficience.

Un animal possède un instinct naturel, en grande partie parce que son système de défigement est resté intact. Il est stressé par une situation de danger, la présence d’un prédateur, il passe en mode figement, puis sait se défiger naturellement sans effort, via un tremblement naturel du corps. En toutes circonstances, sachant que son corps est totalement libéré du stress en permanence, que son corps est libre et laisse s’écouler l’énergie et l’information en lui, il peut se fier à son antenne naturelle du corps : le sien. En ce qui nous concerne, nous avons perdu pour l’essentiel notre faculté naturelle à nous défiger, car le stade du mort-vivant perçu comme tel dans le corps tout jeune nous terrifie et nous sommes restés avec la majorité de nos figements dans le corps. La conséquence essentielle de tous ces figements restés cristallisés dans le corps, c’est que nous ne pouvons plus faire confiance à notre instinct. Il est parasité en permanence par nos fascias figés depuis tout jeune. Faire à nouveau confiance à notre corps et à notre antenne naturelle, va passer par de nombreux mois, voire de nombreuses années, à libérer nos fascias bloqués dans le corps. Le corps redevient en partie fiable, quand il laisse à nouveau passer l’information de vie en nous et nous éloigne de nos peurs d’enfant. Le seul fait d’avoir peur dans une relation nous met à nouveau face à nos figements non traités d’enfant. C’est un témoin pour savoir où nous en sommes. Lorsque vous commencez à vivre les relations qui viennent à vous dans la neutralité, la sérénité, la confiance, c’est le signe progressif que votre corps s’est libéré et qu’à nouveau, vous pouvez lui faire confiance comme une antenne fiable. Un corps figé ne sait pas grand-chose, sauf la peur et nous raconte de belles histoires auxquelles nous croyons. Un corps défigé retrouve son instinct naturel et peut à nouveau être fiable et digne de confiance, pour nous. Alors nous pouvons nous y fier pour savoir ce qui est bon pour nous et faire nos choix de vie. Tant que notre corps ne se libère pas en profondeur et cela prend du temps, nous prenons les signaux de peur envoyés par le corps comme des signaux de choix à faire dans notre vie. Ce sont juste des histoires du passé qui se répètent, à traiter dans le corps à mesure qu’elles se présentent. Puisque cette libération du corps prend du temps, Stéphane Drouet préconise de procéder à ce chemin avant d’expérimenter la réalité augmentée.

Au bout de quelques mois de pratique du PEACE relationnel par exemple ou d’autres PEACE, mais le PEACE relationnel sera celui qui sera le plus utilisé car chaque expérience difficile, conflictuelle ou traumatisante, comprend en général deux acteurs, vous pouvez entamer la création de votre réalité augmentée. Par le PEACE de la réalité augmentée. Par sa pratique quotidienne, vous allez peu à peu accéder à l’état d’insouciance de l’enfant. Si vous travaillez par exemple sur une relation à laquelle vous souhaitez vous abandonner telle qu’elle est et vivre ainsi la surprise au quotidien dans votre relation, vous pouvez procéder ainsi, mais gardez votre inspiration durant le processus, faites-vous confiance :

prenez une relation qui compte pour vous et visualisez-là ;

allez chercher l’espoir que vous avez encore dans cette relation, tout espoir peu importe ;

ressentez-le dans votre corps ;

laissez cet espoir grandir dans votre corps, prendre toute la place et vous y abandonner afin qu’au bout du compte, il se dissolve. Cela peut prendre plusieurs minutes, faites plusieurs boucles si nécessaires ;

puis pour cette relation, laissez venir à vous la page blanche, une immenses page blanche qui vient à vous et à laquelle vous vous abandonnez. C’est la page de l’inconnu, de l’inattendu, du surprenant, de tous les possibles. Restez plusieurs minutes dans cet état de page blanche pour cette relation et laissez votre corps s’y abandonner profondément ;

puis tout en poursuivant cet état, vous pouvez dire à voix haute : “ Je ne sais plus rien ” et vous vous abandonnez à ne plus rien savoir ce qui est bon pour cette relation et ceci à nouveau plusieurs minutes ;

ensuite vous vous imaginez à 4 ans au sommet d’une colline et vous dévalez cette colline sur votre petit vélo, en lâchant les mains du guidon, en lâchant les pieds des pédales, puis vous vous abandonnez dans votre corps à la vitesse, à ne plus savoir ce qui est bon pour cette relation, en vous abandonnant à la page blanche qui vient vers vous dans cette descente et puis vous vous abandonnez dans votre corps le plus longtemps possible à cet état.

Avec la pratique, vous vivrez sans doute un instant d’ouverture du cœur, sans équivalent pour vous jusqu’à présent. C’est un moment d’abandon absolu et de reprogrammation de nos structures fasciales et corticales à l’abandon à ce qui est. Pourquoi la tête et le corps sont-ils là impliqués en même temps ? Parce qu’en même temps que vous vivez cet instant d’abandon sensoriel dans le corps, accéder à cet instant d’insouciance infini de l’enfant est un instant d’une intense émotion et de grâce. La réalité augmentée à son paroxysme est un espace que vous pouvez trouver à la rencontre des sensations et des émotions combinées. Les émotions sont lâchées là sans attente, dans un abandon absolu dans l’espace quantique de tous les possibles. Et ces émotions portent l’énergie et l’information surtout de la surprise et de l’inattendu. C’est ce que vous recevez alors dans votre relation. Vous pouvez même assister à des changements radicaux dans la relation.

Pensez à répéter ce processus au quotidien pour en obtenir tous les bénéfices, allongé, les yeux fermés et si vous le souhaitez avec une musique adaptée. Vous pouvez choisir d’autres sujets pour ce type de processus : votre activité professionnelle, votre santé, vos projets, etc. Gardez la foi, car les choses se mettent en place en temps voulu, avec la pratique assidue et répétée et avec un état d’esprit sans attente. À chaque fois que je me bats contre la réalité, je ne rends compte ensuite qu’elle sait beaucoup mieux que moi, ce qui est bon pour moi. Comment je connais mes véritables besoins ? En observant chaque seconde qui se crée dans ma vie. Chaque seconde est notre maître, notre gourou, notre grand sage.

Conclusion.

Habiter son corps en écoutant ses sensations et faire confiance à son ressenti, son instinct, son intuition ;

défiger ses expériences de vie difficiles passées et présentes ;

accueillir la réalité de la vie telle qu’elle se présente à nous chaque seconde ;

s’abandonner dans notre corps à l’inconnu, l’inattendu, à tous les possibles sont autant de façon d’être, de posture, d’état d’esprit, de pratique pouvant nous aider à être bien dans notre corps, dans notre tête et dans notre vie.

Mais Stéphane Drouet nous propose d’aller encore plus loin sur le chemin de l’abandon en franchissant l’étape du dépouillement personnel pour laisser la vie se déployer librement et pleinement en nous.

Lire la suite : Conscience intéroceptive et défigement neurosensoriel : du dépouillement personnel au Soi absolu.


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