Bien se minéraliser.

Minéraux et oligo-éléments.

Oxygène, Hydrogène, Azote et Carbone sont des éléments chimiques clés de construction et de combustion du corps humain. Calcium, Potassium, Sodium, Magnésium, Soufre, Chlore, Phosphore, Silicium et Fer sont des minéraux essentiels dont le corps a besoin de l’ordre de 100mg et plus par jour.

D’autres, évalués au nombre de 25 à 30 tels que Cuivre, Zinc, Manganèse, Cobalt, Fluor, Iode, Sélénium, Chrome, Bore, Molybdène, Vanadium ne sont présents qu’en très petite quantité dans le corps humain, d’où le nom d’oligo-éléments.

 

Leur importance

Rappelons, qu’ils sont au deuxième rang d’importance des substances nutritives dans le guide alimentaire Shinya, qui a été présenté dans la chronique Bien se nourrir sans s’encrasser ni s’intoxiquer.

 

Leurs fonctions

Les minéraux sont des constituants de nos os, dents, cheveux, tissus conjonctifs, de notre hémoglobine et sont des composants essentiels des enzymes, vitamines, hormones. Leur rôle principal est d’activer les enzymes qui catalysent, c’est-à-dire qui accélèrent des millions de fois les réactions chimiques qui se déroulent dans le corps humain. Il existe un grand nombre d’enzymes spécifiques impliquées dans les divers processus physiologiques (digestion, conduction nerveuse, production d’énergie, réponse immunitaire, synthèse d’hormones).

Un déficit chronique de minéraux peut entraîner des dysfonctionnements métaboliques qui ouvrent alors la voie à la dégénérescence cellulaire et tissulaire.

 

Neutralisation des déchets acides.

Nous produisons des déchets acides liés à notre activité physique  (lactique, carbonique), métabolique (phosphorique) et digestive.

Certains acides faibles libérés par la digestion de protéines végétales sont éliminés assez aisément et rapidement par la respiration ou la sudation.

D’autres, dits forts (urique, chlorhydrique, sulfurique, phosphorique, nitrique) essentiellement libérés par la digestion des protéines animales ne peuvent s’éliminer que par les reins dont le pouvoir d’élimination est plus lent et difficile.

La nuit quand nous dormons, que l’estomac a été vidé et que la digestion est terminée, les acides forts sont libérés. Pour être éliminés par les reins, ils doivent passer par le sang dont le PH est remarquablement régulé à 7.39 +/- .06. Cette régulation exige, en plus des systèmes tampons, des sels minéraux sans lesquels le corps va devoir les puiser dans les os, les cheveux, les dents et les déchets resteront dans les tissus. Un manque constant de sels minéraux peut donc engendrer une  acidose tissulaire chronique.

Un déficit majeur en minéraux touche la majorité des nord-américains et cela est principalement dû à l’appauvrissement de nos principales sources d’approvisionnement en minéraux.

Pour être assimilables par le corps, les minéraux doivent posséder un radical organique  qui est apporté via l’assimilation des minéraux par les plantes. Par exemple, le calcium par le chou, le cuivre par les algues et les épinards, etc.

Premièrement, nous ne consommons pas suffisamment de fruits et de légumes quotidiennement.  De plus, ceux-ci ont grandement perdu de leur valeur nutritive de par les techniques chimiques de l’agriculture qui appauvrissent les sols et créent une carence minérale. À titre d’exemple, en 1914 une seule pomme fournissait 50% de l’apport quotidien en fer nécessaire au corps humain. En 1992, c’est 26 pommes qui étaient nécessaires pour fournir ce même 50 %.

Deuxièmement, l’alimentation nord-américaine contient une large part de produits transformés et de consommation rapide qui sont très pauvres en minéraux. De plus, ce type d’alimentation est largement acide et acidifiant.

Et pour compléter le tableau, les résidus hormonaux des épisodes de stress ainsi que les gaz liés à la fermentation d’aliments mal mastiqués, mal combinés, indigestes et en excès contribuent à l’augmentation de l’acidité du corps – sang, lymphe, estomac, intestins, vésicule biliaire, reins, foie, poumons, articulations, etc.

En conséquence, la majorité des nord-américains sont en déficit chronique de minéraux et en état d’acidose métabolique chronique.  Ceci constitue  des conditions favorables au développement de troubles de santé et de maladies.

Quelles sont les conséquences à long terme d’une acidose chronique ?

Une irritation des tissus qui entraîne une inflammation douloureuse et une corrosion des tissus.

Une altération des muqueuses digestives et de la peau qui entraîne une déficience des défenses immunitaires augmentant  les risques d’infection et d’auto-intoxication de l’organisme.

Une déminéralisation qui entraîne des troubles articulaires, une diminution de la pression sanguine, un ralentissement du fonctionnement des glandes endocrines.

Un encrassage des organes qui entraîne la formation de calculs,  la sclérose d’organes et le blocage d’articulations.

 

Eau alcaline, ionisée, fruits et légumes, sel de bambou

En produisant de l’eau alcaline, l’ioniseur concentre les minéraux alcalins – calcium, sodium, potassium, magnésium, silicium – déjà présents dans l’eau filtrée. Certains ioniseurs possèdent un port permettant d’ajouter, si nécessaire, du calcium à l’eau filtrée avant l’ionisation. Le procédé d’électrolyse ionise ces minéraux alcalins, ce qui  les rend assimilable par l’organisme.

L’eau alcaline ionisée peut donc, en association avec une diète quotidienne riche en fruits et légumes –biologiques de préférence –  fournir une partie des minéraux alcalins dont  le corps a besoin.

De plus, l’eau alcaline ionisée peut neutraliser l’excès d’acidité dans l’estomac.  Elle peut remplacer avantageusement les antiacides qui, selon la publicité, nous feraient ressentir l’amour plutôt que les brûlements d’estomac, et ce, sans rien changer à nos habitudes alimentaires !!!

L’eau alcaline ionisée est un antiacide naturel qui peut neutraliser les déchets acides résultant de la digestion et contribuer à la minéralisation du corps en éléments alcalins.

Toutefois, une bonne hydratation entraîne une perte de sodium qui, vue son importance pour l’équilibre hydrique, doit être compensée. Une façon optimale d’y parvenir, est de consommer du sel de bambou au lieu du chlorure de sodium, appelé habituellement sel de table, qui est loin d’être idéal pour satisfaire les besoins du corps.

Le sel de bambou fournit la variété des minéraux dont le corps humain a besoin sous une forme assimilable, soit ionisée. De plus, avec une proportion similaire à celle qui existe dans le corps humain. Ce ratio est important, car un excès d’un minéral peut inhiber la fonction d’un autre et engendrer des désordres métaboliques. Il est fabriqué en Corée à partir de sel de mer, de bambou, d’argile et de résine de pin.

 

En conclusion.

Le sel de bambou pris comme supplément avec une alimentation suffisante en fruits et légumes (biologiques de préférence) et la consommation quotidienne d’eau alcaline, ionisée permet d’obtenir les apports quotidiens requis en minéraux et d’assurer ainsi le fonctionnement optimal des processus physiologiques du corps humain.

 

Lire ma prochaine chronique Mécanismes cellulaires pour préserver la vitalité et la santé.

 


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