Notre principal organe de l’adaptation c’est notre cerveau, car c’est lui qui surveille les signaux environnementaux, les interprète et détermine une réaction appropriée. En principe, avec son cerveau l’être humain devrait être en mesure d’agir aux mieux de ses intérêts avec sagesse. Or, Dan Freeman, psychologue, considère que c’est loin d’être le cas, au point tel, qu’il craint que son manque de sagesse ne le conduise vers sa propre destruction. Les bêtises que l’être humain commet quotidiennement sont tellement nombreuses et plus folles les unes que les autres qu’il a cherché à comprendre où se trouvait l’erreur. C’est ainsi qu’il a identifié des bogues dans le cerveau humain qui peuvent conduire à toutes sortes de comportements et décisions que l’on peut qualifier d’inhumaines à bien des égards. En effet, on a beau crier haut et fort qu’il faut plus d’amour sur terre, mais pourquoi n’y en a-t-il pas plus ? On a beau implorer de cesser de construire des armes, mais pourquoi en construit-on de plus en plus ? On a beau dire aux êtres humains que les drogues sont mauvaises pour sa santé, mais pourquoi en consomment-ils autant ? On a beau alerter qu’il faut modifier notre façon de pomper les ressources naturelles et d’arrêter de polluer, mais pourquoi consommons-nous et polluons à ce point que bientôt nous nous empoisonneront avec nos propres déchets ? On a beau dire qu’il faut réfléchir avant d’agir, mais pourquoi sommes-nous aussi impulsifs et aussi peu prévenants dans nos choix ? Et cette liste de constats pourrait s’allonger sur des dizaines de pages.
Non seulement, chaque bogue du cerveau humain que Freeman a identifié engendre des conséquences néfastes pour l’individu et pour la collectivité. Pire encore, chaque bogue donne lieu a de véritables entreprises qui en tirent largement des profits. Aussi paradoxal et insensé que cela puisse paraître, chaque bogue conduisant à des problèmes énormes est excessivement payant pour ceux et celles qui les exploitent. Pour Freeman, il est urgent d’identifier les failles afin de les compenser en attendant de pouvoir les réparer. Le défi est de taille et dépend directement du développement d’une conscience nouvelle qui pourra servir d’antidote aux bogues de nos cerveaux qui viennent affecter nos conduites, nos décisions, nos relations interpersonnelles, notre équilibre individuel et collectif et même notre morale la plus fondamentale. La conscience nouvelle dont il question, n’est rien d’autre que l’expression de la bonté, de la sagesse, de la lucidité et de la justesse de l’être humain. Mieux encore, le développement de cette nouvelle conscience doit conduire l’être humain à plus d’amour et de compassion pour lui-même et pour ses semblables et à mettre en application les moyens dont il dispose et il en dispose de plusieurs, afin de permettre à l’être humain de s’épanouir et d’apporter une plus grande contribution à la vie.
Nous vous présentons l’essentiel de l’ouvrage de Dan Freeman intitulé ‘’ Le cerveau du bien et du mal, 7 raisons de développer une conscience nouvelle ‘’ qui nous aide à comprendre la source de notre problème comme espèce et les moyens à mettre en place pour la corriger.
1ier bogue : percevoir le mal avant le bien.
Paul Ekman, professeur de psychologie à l’université de Californie à San Francisco, a identifié sept émotions fondamentales présentes dans toutes les cultures de la terre, qu’il a qualifiées d’émotions universelles. Partout où il est allé, Ekman a constaté que tout le monde pouvait éprouver et reconnaître les sept émotions suivantes : la peur, la colère, la tristesse, le mépris, le dégoût, la surprise et la joie. L’examen de ces émotions fondamentales permet de constater que sur sept émotions, cinq peuvent être qualifiées de désagréables (la peur, la colère, la tristesse, le mépris, le dégoût), une peut-être soit agréable, soi désagréable (la surprise) alors qu’une seule est vraiment agréable (la joie).
Dans un contexte primitif comme celui dans lequel vivaient nos ancêtres, ces émotions ont pu sauver la vie de plusieurs d’entre eux. Avoir peur et fuir devant un prédateur leur a sans doute épargné bien des ennuis. Il semble même que plusieurs indices annonciateurs de dangers, de menace ou de contrainte provoquent spontanément ces émotions. Il est probable que les réactions émotionnelles désagréables soient programmées en nous pour surgir d’une façon plus rapide et efficace que les réactions agréables. Des expériences ont en effet démontré que l’on détecte plus rapidement une image de serpents ou d’araignées (915 millisecondes) qu’une image de fleurs ou d’oiseaux (1060 millisecondes). Et ce fait ne se limite pas uniquement à la perception des serpents ou d’araignées. Il s’applique à toute situation pouvant représenter une menace pour nous. En effet, des expériences ont démontré que les noyaux amygdaliens du cerveau, cette région que plusieurs qualifient de ‘’ cerveau émotionnel ‘’, réagissent plus à la vue des visages apeurés qu’à des visages souriants même si la personne ne voit pas consciemment ces visages.
D’autres travaux ont montré que ces réactions de peur étaient à la base même du racisme et de la discrimination. De nombreuses études ont établi les préjugés négatifs que ceux qui appartiennent à un même groupe peuvent avoir envers les membres des autres groupes. À titre d’exemple, les blancs américains montrent beaucoup plus de négativité envers les noirs, les personnes âgées et les étrangers qu’envers les blancs, les jeunes et les américains. Notre cerveau est nettement plus rapide à détecter une différence raciale qu’une similarité. En somme, non seulement l’être humain a tendance à favoriser son propre groupe, mais il a en plus tendance à dénigrer les autres groupes. Une expérience dirigée par Jacques-Philippe Leyens, professeur de psychologie sociale à l’université de Louvain-La Neuve en Belgique, a permis de démontrer jusqu’où pouvait aller ce dénigrement. Les conclusions de son étude ont mené au constat suivant : l’être humain accorde plus d’importance aux émotions des membres de son groupe qu’aux émotions des autres groupes. Il occulte spontanément la vie émotionnelle des personnes qui lui sont étrangères et qui appartiennent à d’autres groupes que le sien. Plus précisément, les membres d’un groupe sont prêts à accorder des émotions primaires aux membres des autres groupes, mais pas d’émotions dites secondaires, plus complexes et typiquement humaines. Les émotions primaires comme la peur, la colère, la tristesse, la surprise, sont communes aux hommes, mais aussi aux animaux. Toutefois, les émotions secondaires : le chagrin, la honte, la culpabilité et le désespoir sont typiquement humaines. Tout cela revient à dire que l’être humain a tendance à voir comme ‘’ moins humaines ‘’ les personnes dont le mode de vie est différent du sien. Ce mécanisme, que l’on nomme ‘’ infra-humanisation ‘’ est à la base du racisme, de la discrimination, de la haine et de l’intolérance envers tout ce qui est différent de nous. Il permet de comprendre comment l’être humain peut-être aussi peu compatissant envers ceux qui, dans des pays lointains, sont victimes de drames, souffrent de famine ou des horreurs de la guerre et aussi touché, voir atterré, lorsque ce sont ses proches qui sont affligés par les mêmes drames. Jacques-Philippe Leyens explique pourquoi les occidentaux ont été aussi touchés par la catastrophe du tsunami en Indonésie alors qu’ils l’ont été aussi peu par d’autres drames d’envergure comme le génocide du Rwanda : c’est parce que de nombreux touristes occidentaux s’y trouvaient dans un cas et pas dans l’autre. La marge entre manquer de compassion envers les personnes différentes qui souffrent et carrément les haïr et s’attaquer à elles est très mince. Plus spécifiquement, ce mécanisme d’infra-humanisation est à la base du racisme et des conflits intergroupes. Tout cela se reflète directement dans notre cerveau. Ainsi, comme l’ont établi de nombreuses recherches, lorsqu’on montre à des personnes de race blanche des visages de blancs et des visages de noirs pendant une très courte période (30 millisecondes) une plus grande activation de l’amygdale s’observe pour les visages de noirs que pour les visages de blancs. D’autres recherches ont montré qu’une peur apprise envers les membres d’un groupe externe défini par la race est plus persistante qu’une peur apprise envers les membres de son propre groupe.
Pourquoi développer une conscience nouvelle.
Les constats des recherches mentionnées précédemment se résument en trois points.
Nous disposons d’un répertoire émotionnel cinq fois plus riche en émotions désagréables qu’agréables.
Les émotions désagréables se déclenchent avec plus d’efficacité et de rapidité que les émotions agréables.
Le moindre stimulus qui diffère de ce qui est connu est automatiquement interprété comme une menace et déclenche une réaction émotionnelle de peur et de méfiance.
Toute cette propension au négatif va très loin et explique beaucoup de problème que connaît notre société. Avez-vous remarqué qu’il est très rare que les commentaires d’une personne au sujet d’une autre soient spontanément positifs et bienveillants ? Au travail comme dans les meilleures familles, n’entendons-nous pas davantage les uns parler contre les autres en leur absence et porter des jugements de valeur tous azimuts envers eux ? N’êtes-vous pas frappé par la quantité astronomique d’informations négatives véhiculées dans les médias, au cinéma, à la télévision, dans les chansons ? Pourquoi une bonne nouvelle ne prend que très peu de place dans les médias alors qu’une mauvaise prend toute la place ? Pourquoi devons-nous fournir autant d’efforts pour être bien, positifs et heureux dans nos vies ? Il est évident que notre programmation culturelle nous incite au négatif.
Tout laisse croire qu’une partie du problème se trouve dans une prédisposition de notre cerveau à voir, à analyser et à interpréter les éléments négatifs plus efficacement que les positifs. À la lumière de ces constats neurobiologiques, on comprend mieux pourquoi il y a autant d’agressivité et de violence devant la différence, autant de discrimination et de racisme, autant de résistance au changement, autant de critique face à la nouveauté. Tout cela parce qu’il y a en nous un programme de base dont le rôle a été placé en nous pour traverser ces époques de notre histoire où les pires conditions régnaient et où chaque instant en était un où notre survie était menacée. Il fallait donc être en mesure de réagir vite et efficacement, car ces menaces étaient réelles. Malheureusement et sans aucun motif raisonnable ou utilitaire, nous continuons de maintenir actives ces structures primaires. Selon Arne Öhman, c’est la peur de l’autre et ce qui le distingue de nous qui se trouvent au cœur de toute cette problématique. Öhman explique que la peur a un effet insidieux qui produit une réponse de fuite face au stimulus évocateur. Dès que nous ressentons la peur, nous focalisons sur le fait d’échapper à la situation plutôt que d’évaluer les réels dangers qui sont présents. Éventuellement, nous cherchons non seulement à éviter les stimuli spécifiquement menaçants, mais aussi tout élément associé à la situation dangereuse. Puis, la peur se transforme en anticipation. Celle-ci conduit à une quête de renseignements sur l’individu, le groupe ou la situation craint dont l’objectif inconscient est de justifier, de nourrir et d’accentuer nos appréhensions, ce qui ouvre alors la porte aux projections négatives de tout acabit. Par conséquent, nous en venons à ‘’ diaboliser ‘’ la personne ou le groupe craint en le qualifiant de dangereux, de mauvais et digne de dédain. Ce processus ne vous fait-il pas penser à ce qui se produit actuellement dans nos sociétés, dites civilisées, à l’égard de certains groupes tels que les demandeurs d’asile originaires d’Amérique centrale ou de Syrie ?
Tous les jours, nous sommes témoins de l’activation de nos zones émotionnelles désagréables primaires. Curieusement, nous répétons sans cesse les mêmes modèles comportementaux et nous semblons ne jamais apprendre de nos expériences passées tant comme individu que société. Chaque fois qu’un événement nouveau ou différent se produit, qu’il s’agisse d’un étranger qui vient s’installer dans le voisinage, d’un ami qui veut changer d’emploi ou qui pense divorcer ou qui désire se remarier, qu’une technologie nouvelle fait son apparition, qu’une nouvelle mode démarre ou qu’un nouveau mouvement spirituel ou religieux prend naissance, le vieux schéma émotionnel de peur ressurgit : un vent de panique se soulève, les critiques arrivent de toutes parts et la réflexion intelligente laisse place aux débats passionnés et aux jugements de valeur. Curieusement et fort heureusement d’ailleurs, il semble que l’évolution des choses soit plus forte que sa répression et ce qui apparaissait comme une menace s’intègre progressivement dans le quotidien pour devenir tellement présent qu’on finit par se demander comment on pourrait faire pour fonctionner sans cela. Les exemples sont multiples et diversifiés dans leurs formes, alors que les réactions sont identiques dans leurs expressions. Qu’il s’agisse de la télévision qui était considérée comme l’invention du diable, de la calculette électronique qui allait aliéner les jeunes, du téléphone portable qui allait nous priver de notre liberté ou de la fécondation in vitro qui était contre-nature, de nos jours, ces nouvelles technologies font partie de nos vies et nous ne nous en portons pas plus mal pour autant. Attention, il n’est pas pour autant question de perdre tout sens critique à l’égard de toute nouvelle technologie, car certaines posent de réels problèmes pour la santé humaine et environnementale telles que, par exemple, les pesticides et les OGM… Précisons par ailleurs, que dans bien des cas, ce n’est pas la technologie elle-même qui pose problème, mais l’usage que l’humain en fait tel que la fraude, la malveillance, l’espionnage électronique et l’usage des réseaux sociaux sur internet… Comme pour les événements nouveaux ou différents, il en est de même avec les phénomènes sociaux. Un groupe minoritaire diabolisé un jour devient toléré par la suite et enfin totalement inséré dans la société de sorte que la simple allusion critique envers lui est interprétée comme du racisme ou de la discrimination. C’est le cas avec les homosexuels qui étaient marginalisés et maltraités il n’y a pas si longtemps alors qu’aujourd’hui ils sont acceptés et ils ont, du moins dans plusieurs pays du monde, les mêmes droits que les personnes hétérosexuelles. Malheureusement, chaque époque a eu ses boucs émissaires.
Cette peur ancrée de la différence est tellement forte et inconsciemment installée que peu de gens sont en mesure de prendre le recul suffisant pour la regarder et la côtoyer sans se sentir menacés. Pourtant, c’est la voie qui apparaît comme le moyen de surmonter l’intolérance et la discrimination. Côtoyer l’autre est le moyen de le faire passer d’un infrahumain à un humain à part entière comme soi et de constater qu’il est doté de la même sensibilité que nous.
S’entraîner au positif et s’ouvrir à la différence.
Les deux antidotes à ces réactions émotionnelles primitives qui nous conditionnent à réagir négativement et avec peur face à l’inconnu et à la différence sont : les émotions agréables et les interactions avec les autres.
Nous pouvons nous sortir de l’emprise de ce programme primitif en autre en cultivant la joie. Si elle est bien canalisée, sans risquer de tomber dans les dépendances comme nous le verrons avec le quatrième bogue du cerveau, la joie peut nous faire progresser, nous ouvrir à la nouveauté et contribuer à notre bonheur. Des recherches ont démontré que les émotions agréables facilitent les processus attentionnels globaux. On sait en effet que les individus avec des traits émotionnels, tel que l’anxiété focalisent plus sur des détails, alors que ceux avec des traits émotionnels, tel que l’optimisme focalisent plus sur les éléments globaux. C’est ce qui explique pourquoi la plupart des gens trouvent que les personnes des autres races se ressemblent toutes et, par conséquent, pourquoi il nous est plus difficile de les reconnaître et de les distinguer que ceux de notre propre race. C’est ce que les chercheurs ont appelé le ‘’ biais de sa propre race ‘’. Partant de ces faits, Kareem Johnson et Barbara Fredrickson de l’université du Michigan ont établi que les émotions agréables pouvaient éliminer ce biais. De nombreux auteurs ont décrit les bienfaits du plaisir, tant sur le plan physique que sur le plan psychologique. Nous convoitons le plaisir purement et simplement, car il est bon et agréable. Mais il faut s’entraîner à ressentir la joie parce qu’elle ne s’active pas aussi rapidement et spontanément que les émotions désagréables. Si nous voulons devenir meilleur et participer positivement à l’évolution de notre humanité, il est important d’être heureux. Pour cultiver notre bonheur, il faut arriver à outrepasser nos processus biologiques primaires et réflexes et entraîner notre cerveau à saisir tout ce qu’il y a de positif, de beau et d’intéressant autour de nous.
La deuxième façon de conter ces réactions émotionnelles négatives envers ceux qui sont différents de nous est tout simplement de s’efforcer d’établir une interaction positive avec eux. Cette méthode a été testée et s’est avérée fort efficace. Il y a en effet de nombreuses observations indiquant que les contacts interraciaux peuvent faire disparaître les peurs conditionnées ainsi que l’activité de l’amygdale en réponse aux visages des membres d’un autre groupe. En somme, comme le dit Arne Öhman, toute peur apprise peut être désapprise.
Nous sommes conscients que les premières étapes sont susceptibles d’être quelque peu difficiles et ardues. Concrètement, alors que nous sommes constamment dans un milieu social qui réagit spontanément négativement à ce qui l’entoure et que nos structures neuronales sont prédisposées à produire des émotions désagréables avant les agréables, il faut au début faire l’effort de regarder ce qu’il y a de bon dans les choses et le souligner. Pour cela, il faut placer notre conscience au-dessus de nos émotions. Le réflexe spontané et inconscient est d’être négatif, d’avoir peur, de se méfier, d’être agressif, triste ou dégoûté. C’est exactement ce modèle qui nous est montré au cinéma, dans les médias, aux nouvelles télévisées et chez les gens qui nous entourent ; un modèle d’êtres humains dominés par leurs instincts et leurs émotions primaires. Tous les systèmes qui nous gouvernent et nous dirigent, utilisent, sollicitent et exploitent inconsciemment et bêtement ces vieilles programmations primaires qui sont en nous. Et le constat de notre triste réalité humaine nous montre que si nous ne dépassons pas ces bas instincts, nous allons directement vers notre perte.
Alors, il faut nous entraîner. À chaque occasion qui se présente à nous, il faut nous demander à quelle programmation biologique primaire nous sommes en train de réagir et provoquer, tout d’abord par un effort, puis de plus en plus naturellement par la suite, des réactions positives à tout ce qui nous entoure. Seule une conscience nouvelle nous permet d’y parvenir. Ce n’est pas automatique au début, car les mécanismes de base activent prioritairement les réactions émotionnelles désagréables, mais ça peut le devenir. Et si nous pratiquons cette approche, nous avons beaucoup plus de chances de croiser du positif sur notre chemin, de saisir des occasions pour nous émerveiller, de ressentir la joie et sa conséquence particulièrement extraordinaire : vouloir recommencer.
En somme, si l’on examine bien la réalité de ce premier bogue du cerveau humain, son antidote est fort simple. Il suffit d’ouvrir ses horizons et de développer des relations positives avec ceux qui sont différents de nous. Ce n’est pas si compliqué que cela lorsqu’on y réfléchit bien et cela peut tellement nous apporter de bénéfices.
Lire la suite : Transformez votre conscience : 2ième bogue du cerveau.
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